Derrière le masque

 

Chapitre 1

Monologue

Texte en cours de réécriture


« Me faudra-t-il une vie entière pour comprendre les savoirs silencieux, l’humanité tout entière pour m’expliquer et l’éternité pour savoir quoi en faire? »

C’est ainsi que tout est arrivé. Par une question, par des mots, et dans cette chambre noire. Je vais vous en parler.

« N’ai-je pas compris ce que l’on n’a pas su m’expliquer ? – Je ne comprends pas mon Dieu, et toi dans tout ça ? »

Voilà. L’histoire commence ainsi. Ce jour-là, n’obtenant pas de réponse, je me suis imaginé un ami. J’en avais besoin, vous comprenez ? Une personne à qui parler, qui m’écoute, me comprenne et qui me réponde.

Ô, je sais ce que vous vous dites : un homme de 50 ans, tout de même… Il en est encore là ? Mais comment est-ce possible ? Encore un qui a gâché sa vie. Quel idiot !

Simon Hazard, il m’a dit. C’est venu comme ça, sans réfléchir. Aujourd’hui, je peux dire que si mon hasard m’a ouvert les yeux, je me dois de ne plus les refermer, vous comprenez ? Avant, je croyais parler à un dieu. Je ne faisais que m’écouter penser… Ah…! Je ne vous explique pas ma déception.

Comment dire ? – Je pense être naïf, cela doit être inné chez moi. Stupide, même. Pourtant, je n’étais plus tout jeune, je le voyais bien, je savais que c’était fini pour moi : mon tour était passé. Et puis, sans argent, que faire ? – Comment je le savais ? C’est simple : toutes ces belles jeunes femmes ne me regardaient plus. C’était fini. J’étais devenu vieux. J’avais 53 ans ! Mais peut-être ne sommes-nous jamais en retard pour comprendre ? Peut-être faut-il une vie entière pour saisir l’essentiel, voyez-vous ; et peut-être même plusieurs vies. Oui, j’y crois, moi, monsieur, ce n’est pas possible autrement ! Surtout si personne ne vous explique.

Peut-être que tout ceci n’est qu’une histoire de prise de conscience, après tout. Comme un cycle qui tourne, pour chacun d’entre nous. J’en suis là : une prise de conscience… Mais qu’est-ce que c’est, au juste ? Est-ce quelque chose que l’on prend ? Ou bien ce qui reste quand l’objet n’a pas vu la mort venir ? Ou encore, le résultat de l’expérience, du savoir et du temps ? C’est pour cela que je me suis mis à écrire. C’est important pour moi. Écrire, c’est la mémoire qui reste. C’est la trace d’un passage. C’est une preuve que l’on n’est pas fou, ou pas trop… C’est important pour moi, encore aujourd’hui. Parce qu’il peut me lire. Même s’il ne m’écoute pas, il peut me lire. J’en suis sûr !

Je me suis donc imaginé un ami, disais-je, Simon, avec lequel j’ai fait méthode. C’est comme ça que je dis, moi : j’ai fait méthode. Méthode de parrhèsia.

« Dis-moi, Simon, demande-je très vite… Maintenant que nous nous connaissons, cela ne te dérange pas si je te tutoie ? »

Il avait pris le temps de la réflexion, comme toujours. Parfois, il lui fallait plusieurs jours même. Vous savez, il est comme ça, Simon. Mais savez-vous ce qu’il m’a répondu ?

Simon :

« Mais moi, je vouvoie. Pourquoi voudriez-vous que je te tutoie ? » m’a-t-il dit.

C’est à ce moment-là que j’ai compris l’importance du « verbe », et que je devais apprendre à écrire mes observations. Sans cela, la mélodie des mots me conduirait à un malentendu, n’est-ce pas ? J’étais dans mon imaginaire à ce moment-là, et, d’yeux voir le monde sans pouvoir l’exprimer correctement faisait de moi, d’un observateur, un sujet lui-même observé par un observant qui s’ignore.

Mais alors, que fait l’observateur face à cette oscillation permanente ?
S’il ne peut trancher entre croyance et savoir, entre l’être mental et l’être social, il lui reste les mots.
Les mots pour penser, pour comprendre, pour ne pas sombrer.
Mais les mots eux-mêmes sont une cage. Une prison par le langage.

Ils structurent, organisent, nomment, classent… et limitent.
Ils enferment les idées dans des cadres, rendent le doute ineffable et la certitude aveugle.

Alors que faire ?

Écrire.

C’est la seule issue.

Peut-être devrais-je me présenter, pour que vous compreniez.
Pour que vous compreniez d’où il vient, mon personnage imaginaire.
Pour que vous compreniez pourquoi j’écris, quand je pose mon masque.

 

Chapitre 2

 

Que faire ? Comprenez- moi !

Tout le monde connaît ces citations :

Jean-François Lyotard a écrit :

« Dans un univers où le succès est de gagner du temps, penser n’a qu’un défaut, mais incorrigible : d’en faire perdre. »

Je me demande ce que cela peut bien vouloir dire. J’ignorais que l’on pouvait gagner du temps.

Cette réflexion souligne-t-elle le paradoxe entre la quête d’efficacité dans nos sociétés modernes et le temps nécessaire à la réflexion profonde.

Peut-être est-ce cela, la prise de conscience.
Découvrir tardivement que l’intervalle a besoin d’équilibre.

L’intervalle… mais qu’est-ce donc, me demanderiez vous ?

Blaise Pascal a également écrit dans ses Pensées :

« Tout le malheur des hommes vient de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre. »

Peut-être est-il là, l’intervalle.
Dans cet espace que l’on néglige de plus en plus : l’introspection. alors, j’écris.

Je m’enferme alors de plus en plus dans une chambre noire, et, pour plus d’obscurité, je baisse les voiles de la désillusion. Apparaît alors, au bénéfice des bonnes conditions, une agitation de saturation qui s’anime, à laquelle je m’abandonne.

L’exercice de la chambre noire devrait être accessible au plus grand nombre. L’objectif est simple : Trouver là, dans un espace réduit en un point, la condition idéale, afin de confier à soi-même la meilleure version que nous savons être de nous-mêmes : c’est la confiance en soi : (Confier en-soi).

C’est donc cela le secret des philosophes, demandais je à Simon ?

Je me présente.

Quand j’écris, je ne pense plus, je ne suis plus moi-même, je suis ailleurs, je me déplace dans la bibliothèque des mots. Je trouve refuge derrière quelques bouquins poussiéreux posés là, sur des étagères. Parfois, j’écarte du bout des doigts quelques livres pour entrevoir ce qui se cache derrière. Mais, même dans cet espace, je n’arrive pas à concevoir au-delà des limites imposées par les mots avec lesquels je peux m’exprimer.

Mais, que suis-je alors sans aucune faculté d’expression, ne suis-je qu’un observateur ? Mes mots sont limités ; est-ce que mon imagination se limite à ma capacité d’expression ?

Néanmoins, il reste plus facile de jouer avec les mots que de subir cette harassante et vertigineuse ascension émotionnelle que provoquent les pensées incontrôlables et obsessionnelles : – déviation pathologique de la psyché ? Je pense donc je suppose ?

Confronté aux conditions de l’existence du vivant pensant, aux réalités relationnelles et leurs conséquences sur mon état mental, je me suis abandonné à moi-même. Luttant sans cesse contre cette harassante et vertigineuse émotion de la quête de sens et de la chose vraie, publique et personnelle, j’ai plongé dans les abîmes de la dépression, avec pour seules bouées de sauvetage, les livres qui venaient à moi par magie. – Car oui, la magie existe ! La magie des mots est une réalité à laquelle il est difficile d’échapper, ils sont partout. Les livres et les mots sont comme une matière créatrice, qui fabrique la réalité conceptuelle dans laquelle nous sommes. Il est difficile d’échapper à l’alchimie des mots, ils viennent à nous et nous les subissons. L’âme agit dans l’âme à tiers ( d’une tierce personne) et c’est ainsi que nous bâtissons notre réalité collective.

J’ai trouvé dans l’exercice de l’écriture un échappatoire. Mais, avant d’écrire, je devais apprendre à écrire ; car les mots, moi, je les entends mais… je ne sais toujours pas les orthographier !

Exemples :

Je crois en Dieu, ou je croîs en Dieu ?

J’ai de la chance, ou j’aide la chance ?

La mort, ou l’âme hors ?

Particulier, ou particule liée ?

Comme un, ou commun ?

Recevoir des ordres, ou recevoir désordre ?

Je suis Christophe.

Je ne suis ni une célébrité, ni un personnage public, ni un spécialiste : j’ai parfois l’impression de n’être qu’un observateur.

Je suis vivant en même temps que vous, ici et maintenant en 2024, et pourtant je m’ennuie et je ne parviens pas à trouver le masque de l’imposture qui me fasse adhérer aux banalités du quotidien, quand un carnage par la déconstruction s’opère à tous les niveaux devant mes yeux. Dois-je vivre ma vie comme on me l’impose, ou dois-je la vivre comme je la comprends ?

Je n’ai absolument aucun doute de ma propre existence et pour autant j’en ignore l’intérêt, la raison, le besoin : suis-je le résultat d’un simple coup de rein ? Et après ? Tout est une histoire de compétition ? – Vraiment ? 

Le plus surprenant dans cette histoire, c’est que j’ai pleinement conscience que mon existence est limitée par le temps, et j’ai néanmoins la terrible impression de l’être tout autant dans mes choix, ainsi que mes perspectives d’avenir. Suis-je inadapté au monde de la condition sociale ? Suis-je à ce point pusillanime ?

Alors, que faire ? S’instruire, apprendre, encore et toujours ?

Mon histoire est banale et commune à bien des silences – raison pour laquelle j’ai souhaité en parler ; afin de poser, comme une balise sur l’étagère de la bibliothèque imaginaire d’Alexandrie, le livre que je n’ai pas eu l’opportunité de trouver et de lire ; celui qui aurait pu répondre à mes questions, ou qui aurait évité que je ne m’en pose autant. L’aurais-je lu ? Et, aurais-je douté de son contenu ? Aurais-je voulu en écrire un autre ?

Même si je ne doute pas un seul instant que parmi tous ceux déjà existants, tout y soit bien orthographié, je me pose la question de savoir à quel moment nous finissons par trouver pleine satisfaction aux réponses que l’on obtient de tous ceux que nous avons déjà lus : car si les réponses sont dans les livres, il faut alors les avoir tous lus pour dissocier le vrai du faux, du réel et de l’imaginaire, n’est-ce pas ?

Car voyez-vous, j’ai un doute permanent sur ce que je sais !

Depuis mon plus jeune souvenir, sans avoir le moindre doute sur le fait d’être par filiation, attaché à la famille des humains, je reste habité par la terrible impression de n’être qu’un observateur incapable ou impuissant à donner un sens à mon existence, – et je n’ai pas souvenir d’avoir connu plus observateur dans le doute, que je le suis ; ce qui me donne la terrible impression d’être atteint d’une défaillance et d’être isolé.

Parfois même, je finis par penser que je suis fou : la folie devient alors pour moi, comme une issue à un état de fait ; et de causes à effets, la folie me plaît ; La folie me plaît car elle me tend la main et fait de moi un être humain – un être humain civilisé, – enfin, je ne sais plus ! Je rentre dans le fameux terrier du lapin blanc, pour y rencontrer le lapin fou et j’en ressors avec encore plus de questions qui restent sans réponse. 

Surtout si je cherche des réponses chez ceux, dont l’ordre conventionnel bâti sur la puissance des mots ; n’étant à mes yeux qu’illusion, faite de protocoles de convenances et d’attitudes de convictions ; faisant toutefois figure de vérité établie, me replonge dans le doute le plus total et le silence, dès lors que s’oppose à moi la force ou l’autorité de la puissance de couches sociales dites supérieures, m’obligeant sans cesse à tout remettre en question : alors je trouve colère et je me mets à penser, oui m’sieur dame, penser ; puis j’écris, ou je crie, comme vous voulez. Je crie ceci :

«Les mots sont des clefs qui, dispersés dans la nature, sèment la discorde et le désarroi. Regroupés, ils ne nous offrent que de la poésie. Mais, ne nous parle-t-elle pas, la poésie ? Sans jamais la lire ni la flatter, que font ceux qui maîtrisent les mots, conscients de la conséquence de ne jamais en dire la vérité ? Ne transforment ils pas la réalité ? Ne laissent-ils pas ainsi la place à la conscience d’exclure toute inutilité ?»

Mais je n’y arrive pas ! Je sais avoir raison, je sais ne rien savoir ! Je ne fais que penser, n’est-ce-pas ? : – je pense donc je suppose ?!

En effet, même si certains sont convaincus de l’être, moi je doute encore : Je pense donc je suppose : J’écris donc je suis, me semble être plus approprié en 2024, ère moderne où l’information y est disparate et où, dans le mélange de genres et de styles, on trouve plus de réponses que de questions, toutes plus chères les unes que les autres – surtout les gratuites, qui, ne le sont que très rarement en réalité ; ne m’aident pas vraiment à trouver satisfaction et motivation à devenir l’esclave docile de mon existence ; qui me semblerait néanmoins être la seule issue valable, si je n’avais pas de temps libre pour penser. Voilà que le serpent se mord la queue !

« – J’ai parfois l’impression d’être assis sur un rocher, attachée à lui par une chaîne reliée à mon existence.»

Parce que, si je m’identifie pleinement à mes semblables : l’humain. Il est donc normal, me semble-t-il, que dans l’écriture, je sois jugé, admis ou rejeté par la critique et le regard de l’autre.

« Je pense donc je suppose. »

Mais l’écriture va plus loin, vous savez !

« J’écris donc je suis ; J’écris donc je crée. »

En écrivant, je dépasse le simple fait d’exister pour devenir un créateur, façonnant des réalités au-delà des limites de la pensée. C’est comme cela qu’il me parle Simon, Simon Hazard – est-il un dieu ?

Encore une fois, si je me soumets à l’instinct animal qui m’habite : celui de faire par conviction de fortune, abstraction de ma famille, que l’on nomme sapiens (sage) ; de ma nature sensible, de son humour ! Si je décide alors, de devenir aveugle à toute nature et formes (géométrique) ; je peux trouver raison valable à penser croire être utile en la participation de la construction d’un monde, quel qu’il soit, avec ou sans frontière : par la simple action de ma présence dans la chaîne des consommateurs, aveugles, éduqués et dociles, à apprécier dans la vertu, les talents de tout : art, luxe, et autres objets de distorsions cognitives ou distractions illusoires et éphémères ; consomment ainsi mon temps libre à ne pas penser, rêver, imaginer, créer, apprendre, comprendre et transmettre ; pour n’être que ce que l’on souhaite de moi ; dans le silence et la soumission culturelle ou cultuelle, imposée par ceux à qui je délègue, de force, la gestion de mon existence et qui façonnent le monde de leurs actions et de leurs pensées.

Il se trouve que bien malgré moi, je ne suis pas que le fruit de mon imagination ; j’ai bien les pieds sur terre et celle-ci, semble-t-il, ne va pas très bien.

Là aussi, je ne doute pas un seul instant des propos de ceux qui consacrent utilement leur vie à veiller sur ce qui semble être le miracle le plus improbable de tous ; — je parle de dame nature, vous l’aurez compris ; Mais j’en arrive à douter encore, si je me pose devant l’écran magique de ma télévision qui m’offre des discours opposés sur la gravité du moment par la simple action d’un appui sur un bouton.

Merci de nous avoir fait entrer dans l’ère de l’anthropocène. – Mais, sommes nous tous des anthropo-scénique-égocentrique et pervers narcissique ? ou, simplement, tous, des victimes prenant conscience des conséquences du retard de notre inaction ?

En 2024, la somme des distractions qui m’éloignent de ma véritable nature sont nombreuses, faisant de moi le spectateur inactif d’une œuvre dont l’artiste ne semble pas être à la hauteur de mon émerveillement… alors je me mets à penser, encore et encore !

«Ne suis-je que l’observateur de ma destinée ;  le passager d’un bateau de croisière de luxe qui fonce droit sur un rocher que je regarde ? »

Si toutefois je fais partie d’une famille, je dois alors y avoir un rôle à jouer, mais lequel ?

À moins de ne pas être dans la bonne famille, je n’y trouve pas ma place – que ce soit la famille ou le lieu – peu importe, je ne trouve pas un espace qui ne soit contrainte ou distractions coûteuses : entrecoupé de l’obligation de devoir gagner ma misérable existence d’honnête homme, tandis que des milliards partent en fumée dans des guerres inutiles pour alimenter l’industrie de l’armement. Mais le monde doit continuer à avancer, n’est-ce pas ? – Mais le monde tourne-t-il ou marche-t-il ?

Quant aux causes nobles défendables, toutes semblent être entre de bonnes mains, motivées par de bonnes intentions. Alors une fois de plus, que faire si ces dernières ne sont pas dévoyées ?

La vie ne m’ayant pas dotée de talents particuliers ou d’une honnête fortune, d’aucune motivation à conquérir, j’oscille alors sans cesse entre ces espaces étroits où se mélangent le réel et l’imaginaire ; l’imaginaire de mes pensées et les réalités qu’elles deviennent une fois posées sur du papier. – Je me pose la question de savoir quel chemin une pensée doit parcourir pour devenir un acte officiel, – est-ce qu’un tampon suffit pour qu’elle exerce une influence sur la réalité de mon existence ?

Jusqu’alors, je ne savais pas que je ne savais pas. J’écris comme d’autres se passionnent pour le sexe ou le sport, l’amour ou la mort, la vénération, l’idolâtrie, l’argent et la compétition, le pouvoir, la reconnaissance ; Plongeant ainsi dans les excès et ce, pour fuir la vacuité de l’existence ; trouvant dans les limites du déraisonnable, le sentiment éphémère d’être vivant ne fus que l’instant d’un orgasme ou d’une gloire éphémère. Prisonnier de soi-même dans l’ego à briller pour éblouir, dans le regard de l’autre, plus qu’une petite flamme suffit pour éclairer.

« Simon Hazard m’a dit un jour : “Fixez-vous un cap à dépasser, même ambitieux ; et dites vous que l’objectif c’est de faire de ce voyage, une belle aventure.  Ce qui fait la différence entre les hommes ce n’est pas l’objectif qu’ils se sont fixés, mais le chemin qu’ils empruntent pour y arriver. Le dessein de l’humanité c’est comme un livre : il ne s’écrit pas d’une seule lettre.  Et quand bien même cela serait le cas ; l’auteur devrait alors choisir, judicieusement, entre la lettre M, ou, la N ”

«L’être humain civilisé est la plus formidable des créations du champ des possibles, m’a t’il fait comprendre ; non seulement parce qu’il peut s’émerveiller du champ des possibles et de sa grandeur, mais aussi parce qu’il est à ce point improbable que du vide et du néant, que par le temps long, se crée, d’une mixture en fusion, un résultat capable lui-même de conceptualiser ses origines, de bâtir et créer, sur un socle de valeurs hypothétiques et sublimées, une mémoire artificielle capable de rappeler à ses concepteurs ce qu’ils ont tendance à oublier.»

Alors j’ai foi en Simon, comprenez. J’ ai foi en lui !